www.anciensverts.com

Les réactions des entraineurs de Ligue 2, après la 12ème journée

Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens, victoire 2-0 contre Amiens) : « On a mis un pressing parfois surréaliste, je veux dire désordonné, sur l’adversaire dès l’entame. Parfois nous étions 3, voire 4, sur le porteur. À la mi-temps (2-0), j’ai demandé de continuer à jouer. Mais nous avons été plus passifs. Amiens ne venait pas, ce qu’il a seulement fait sur la fin. »

Thierry LAUREY (entraîneur d’Amiens, défaite 0-2 à Lens) : « À 2-0 au bout de dix-sept minutes, tu te dis : “ On va en prendre 5 ou 6. ” Sur le penalty, on se fait surprendre sur un truc de débutant (coup franc rapidement joué pour Doumeng qui obtient un penalty). On s’était dit qu’il fallait être concentrés au début, mais il y a eu un décalage entre les paroles et les actes. Certains ont peut-être été tétanisés par la présence de 32 000 spectateurs. Mais je suis fier d’eux car, à 0-2, ils n’ont pas renoncé. »

Philippe MONTANIER (entraîneur de Boulogne, victoire 1-0 à Nîmes) : « C’était un tournant. Il fallait voir comment l’équipe allait réagir. On a fait preuve de courage, de cœur et d’efficacité. Il faut féliciter l’équipe de Nîmes qui nous a offert une opposition très compliquée. C’est un hold-up sur la première mi-temps, pas la seconde. »

Christian SARRAMAGNA (entraîneur de Châteauroux, victoire 2-0 contre Bastia) : « On avait beaucoup parlé entre nous cette semaine. On voit néanmoins que nous ne sommes pas encore guéris, puisqu’il y a eu un petit vent de panique avant le deuxième but. Mais nous avons su rester solides. »

Didier THOLOT (entraîneur de Reims, défaite 0-1 à Vannes) : « Il y a huit occasions contre deux. Quand on n’est pas capable de marquer le moindre but, on n’avancera pas beaucoup. »

Daniel SANCHEZ (entraîneur de Tours, défaite 0-2 à Angers) : « Ce soir, ce n’est pas le match de Lens (3-1, lundi dernier) qui nous fait mal. On a fait une bonne rencontre. Malheureusement, nous sommes tombés sur une très bonne équipe d’Angers. Pour nous, c’est plus difficile à l’extérieur. »

Yvon POULIQUEN (entraîneur de Metz, défaite 1-2 à Brest) : « C’est décevant car on avait bien entamé le match. On était moins bien en seconde période, et Brest a su saisir les opportunités. Mais la première mi-temps me laisse vraiment des regrets et on réalise un mauvais départ en deuxième mi-temps. »

Bien qu’il vive à Vejle, sa ville natale, John Sivebaek se rendra à Copenhague jeudi pour assister au match entre le FC Copenhague et l’ASSE.

Il suit assidûment tous les matches du championnat danois car il est devenu agent de joueurs.

Son cœur sera forcément partagé car l’ancien défenseur des Verts est très attaché à son pays mais il a aussi gardé un merveilleux souvenir de son long passage (quatre saisons de 87 à 91) sous le maillot vert.

Avec la courtoisie qui l’a toujours caractérisé, sur comme en dehors du terrain, l’ancien international danois (87 sélections, champion d’Europe avec les Vikings en 1992), a bien voulu nous livrer ses impressions sur l’affrontement de jeudi. En français s’il vous plaît!

S’il estime que l’ASSE a toutes ses chances, il ne cache pas qu’elle aura à faire à forte partie.

>> Quelle impression vous fait cette équipe du FC Copenhague ?

C’est une bonne équipe, très costaude. Il faudra que les Verts fassent attention. Copenhague possède en particulier un attaquant brésilien, César Santin, qui est techniquement très bien. Il réussit de bonnes courses (sic). Il peut faire du mal. C’est une formation complète dans toutes ses lignes. Il y a un bon gardien, une bonne défense aussi.
Au milieu de terrain, il y a un dénommé Hutchinson qui est un très, très bon milieu de terrain. En plus, ils ont les deux Tchèques, Pospech et Sionko qui apportent beaucoup à l’équipe. A mon avis, Copenhague joue pour le moment son meilleur football. Les saisons précédentes, leur façon de jouer était critiquée parce qu’ils jouaient un peu à la norvégienne. En privilégiant l’engagement athlétique. Cela a changé, leur manière de jouer est aujourd’hui plus technique, plus offensive.

>> Vous connaissez leur entraîneur, Stale Solbakken ?

C’est un gars très sérieux, très pointu au niveau de la mise en place et qui dispose à présent des joueurs qui lui permettent de mettre en pratique le football qu’il souhaite.

>> Le fils de Mickaël Laudrup fait partie de l’effectif...

Il ne joue pas vraiment car il est jeune et le groupe est surtout composé de joueurs expérimentés. C’est difficile pour les jeunes de s’intégrer. Les étrangers apportent une force supplémentaire. Ce sera difficile pour les Verts, même si j’estime que le football français va plus vite et que l’’intelligence de jeu y est supérieure.

>> A quelle ambiance doit-on s’attendre ?

Le Parken Stadium est un très beau stade qui contient plus de 40 000 places. C’est là que l’équipe nationale évolue le plus souvent. En championnat, il y a une moyenne de 30 000 spectateurs. Le FC Copenhague a beaucoup d’ambition cette saison, même si sa priorité reste le championnat. Je ne veux pas faire de pronostic mais il me semble que l’équipe de Saint-Etienne est assez jeune dans son ensemble.

Recueilli par Yves Verrière
Le Progrès du 21 octobre

Il n’en fait jamais des tonnes. Du moins en dehors du terrain. Car si, en civil, David Hellebuyck la joue sobre, crampons chaussés, il reste un agitateur zélé. Été 2007, il posait tout juste son pied gauche sur les terres niçoises. Un an lui aura suffi pour en devenir une valeur sûre. Un cadre. Avec toute la sagesse qui s’ensuit : « On a beau rester sur de bons résultats, il n’y a pas d’euphorie. On ne se prend pas la tête. On va simplement tâcher de continuer. Il ne faut pas s’enflammer, d’autant plus qu’on va jouer deux équipes qui ont fait un gros début de saison ». Le succès face à Valenciennes s’est vu talonné de la trêve internationale. Avec, pour première conséquence, celle de décimer un groupe. « C’est toujours un peu embêtant de se préparer toute une semaine, sans avoir de match le week-end, estime Hellebuyck. Mais les jeunes du centre qui comblent les absences s’intègrent bien. Il y a une super ambiance ». Un climat détendu qui ne signifie pas repos : « On bosse comme d’habitude. On insiste sur le physique, par intermittence. On se prépare pour tenir jusqu’à la prochaine trêve, c’est vrai. Mais avant tout, on vise le prochain match ».


Le numéro 8 a griffonné une prolongation de contrat en août, preuve de sa volonté de s’inscrire dans la durée avec le Gym. « J’espère... Et j’espère aussi que le nouveau stade va se faire au plus vite ». David Hellebuyck en foulera-t-il donc la pelouse ? « Je ne serai plus tout jeune, rigole-t-il. Mais c’est bien là mon souhait ».

Source : www.actufoot.com/06

Les réactions des entraineurs de Ligue 2 à l'issue de la dernière journée.

Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens - Victoire 2-1 à Ajaccio) : « On a su être présents dans le combat, tout en développant du jeu à certains moments, malgré la pelouse, très difficile. Cette victoire est méritée et importante, car beaucoup d’équipes vont souffrir ici. On a su garder notre sang-froid, malgré un contexte particulier, le penalty me semblant sévère. On a fait preuve de maîtrise. »

Daniel SANCHEZ (entraîneur de Tours, victoire 2-0 contre Brest ) : « La victoire est logique et méritée. On a raté des occasions, c’est vrai, mais on a manqué de réussite. Notre jeu était de qualité. »

Thierry LAUREY (entraîneur d’Amiens, défaite 0-2 contre Vannes) : « On s’est trop précipités, surtout en première mi-temps. On a encaissé deux buts d’une véritable naïveté. Il faut être pris pour apprendre. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Yvon POULIQUEN (entraîneur de Metz, victoire 2-0 contre Sedan) : « C’est notre match le moins abouti. L’équipe était apathique, on a manqué d’allant et de percussion mais on gagne, c’est le principal. »

Philippe MONTANIER (entraîneur de Boulogne-sur-Mer, victoire 2-1 contre Châteauroux) : « Je suis très heureux du dénouement. C’est la première fois qu’on était menés au score à la maison et j’attendais de voir notre réaction. Elle est vite venue et m’a plu. »

Christian SARRAMAGNA (entraîneur de Châteauroux, défaite 1-2 à Boulogne) : « La grande différence entre Boulogne et mon équipe, c’est qu’une fois de plus on offre les buts. Mes gars ont fait un match et je n’ai rien à leur reprocher, si ce n’est cette propension à offrir des buts. »

Didier THOLOT (entraîneur de Reims, défaite 1-4 contre Dijon) : « Je pensais qu’on avait trouvé quelque chose depuis trois matches et, au bout de neuf minutes, on a déjà tout perdu. C’est très décevant, mais je ne veux pas lâcher et je vais continuer à travailler. »

Nicolas Santucci et Slim Nefzaoui forment le nouveau duo d'entraîneurs des seniors du CS Auxonne, ils ont pris en main les destinées de l'équipe fanion qui évolue en promotion d'honneur.
Nicolas Santucci, 35 ans, qui arrive du club d'Avoine, près de Tours, est titulaire du DEF (dîlpôme d'entraîneur fédéral de football). Tourné vers l'encadrement dès l'âge de 19 ans, il a été adjoint à l'entraîneur du club de Louhans (club de national) il y a deux ans, un club où il a également été adjoint au centre de formation lors d'un premier passage.
Gardien de but, souvent entraîneur-joueur, il a foulé les pelouses des clubs de Dole (CFA2), Louhans (D2), Saint-Etienne (D1), Bourg-en-Bresse (CFA2), le Dijon FC (CFA), puis encore Dole (DH) et Louhans (Nat).

Revenu dans la région pour un projet professionnel, Nicolas Santucci devait au départ jouer de temps en temps pour 'rendre service' avant que le président du CSA lui propose d'entraîner avec Slim Nefzaoui, suite au départ de Seydou N'Diaye.

Source : www.bienpublic.com


Nicolas Santucci à gauche