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Anthony Losilla raconte la ferveur dans les stades allemands

Anthony Losilla

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La longue banderole traversait la tribune du Glücksgas-Stadion, l’enceinte de Dresde, le 11 mai dernier. Et le message était on ne peut plus clair : «Vous avez une heure pour quitter la ville».  Dresde, à l’issue d’une défaite face à Bielefeld (2-3), venait de descendre en D 3 et les bouillants ultras du club de la Saxe affichaient leur colère. «Il y a un tel engouement, un tel amour dans ce club que cela ne nous a pas surpris plus que ça, témoigne le milieu français Anthony Losilla, arrivé à Dresde en 2012 en provenance de Laval. La veille de ce match décisif, ils étaient des milliers à l’entraînement. Quand on est arrivés au stade, on ne voyait plus la route, c’était incroyable. La banderole, on ne l’a pas vue tout de suite. C’est en rentrant aux vestiaires que je l’ai aperçue. Après, c’est vrai, ça a été plus difficile, il a fallu qu’on reste deux-trois jours à la maison. Il y avait un sentiment de honte. C’est vrai que quand on voit la banderole, on réfléchit à deux fois avant de sortir.»

 

Depuis, Losilla (28 ans), libre de tout contrat, a regagné la France pour les vacances. Mais a déjà le regard tourné de l’autre côté du Rhin : «Je suis à l’écoute de tout projet sportif, notamment en France, mais ma première envie, c’est de rentrer en Allemagne. Quand je suis arrivé, je ne savais pas où je mettais les pieds mais j’ai découvert une incroyable ferveur là-bas. En France, je commençais à penser que les gens se lassaient du foot mais là-bas, en moyenne, il y avait 30 000 spectateurs dans un stade digne de la C1. Même si parfois ça a été compliqué, parce que les supporters rejetaient parfois la faute sur les étrangers (Brégerie, Poté, Gueye…), ça a été une superbe expérience.  Ils ont une approche différente du métier. Ce n’est pas un cliché, tout est cadré. Il y a une grande rigueur dans l’entraînement.»  Après «deux très belles années», et malgré des résultats «pas toujours présents», Losilla, qui maîtrise l’allemand, s’est découvert une passion. Une passion allemande.

 Source: l'Equipe

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