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Grégory Coupet : "Le costume de super-héros m'a plu"

Grégory Coupet


Grégory Coupet revient sur sa carrière alors qu'il se trouve à Nyon en tant qu'ambassadeur des demi-finales de l'Euro M17 Féminin.



Pourquoi avoir choisi ce poste si particulier?

Je m'en apercevrai plus tard mais j'avais besoin d'être différent. La tunique, une sorte de costume de super-héros, m'a plu. J'étais aussi très attiré par le rugby; j'ai donc trouvé le trait d'union entre les deux sports.

Vous avez signé votre premier contrat professionnel avec l'AS Saint-Etienne et très vite vécu une relégation. Que retenez-vous de cette expérience?

Etre relégué, c'est dur. Surtout au sein d'un club aussi populaire que Saint-Etienne, où il est difficile d'assumer. Il a fallu accuser le coup, ça m'a forgé un mental.

Vous serez vendu à l'Olympique lyonnais, club ennemi des "Verts". Comment ce transfert a-t-il été perçu?

D'un côté, ma vente ( ndlr, associée à celle de Willy Sagnol à Monaco ) permettait au club de se sauver financièrement. De l'autre, certains se demandaient comment je pouvais partir à Lyon, chez le rival. Je n'ai jamais été dans cette haine; ce n'est pas la guerre non plus. Et puis, j'avais pour ambition de revenir en première division. Même si, en tant que Stéphanois, pour arriver à s'imposer dans une équipe composée d'énormément de Lyonnais il faut avoir du caractère.

Vous avez fait huit ans chez les Bleus (34 sélections); avec des hauts et des bas...

J'ai eu la malchance d'être derrière un monument comme Fabien Barthez. Mais ça m'a beaucoup aidé même s'il y a eu des moments de tension...

Vous avez notamment failli quitter le stage de préparation de Tignes en vue de la Coupe du monde 2006...

Oui, mais heureusement que j'ai une maman qui m'a bien conseillé et interdit de partir ( rires ). J'ai eu des moments d'extrême difficulté en équipe de France.

Vous avez participé à l'Euro 2008 en tant que titulaire et été éliminé au premier tour. Un souvenir délicat?

C'était la catastrophe. Et c'est arrivé car on n'avait plus de groupe, ni de leader. L'équipe était en reconstruction. Il y avait un ou deux joueurs au-dessus du lot, mais le football reste un sport collectif. Si tu tombes contre onze chiens galeux, il n'y a rien à faire; tu perds.

En 2008, le groupe paraissait mort. Que dire de 2010 et la Coupe du monde en Afrique du Sud?

Le football est le reflet de la société. A certains moments, il y a des débordements. Je n'y étais pas, mais l'équipe était tellement jeune que des dérives telles que celle de Knysna pouvaient arriver. Si j'avais pu être dans ce bus, j'aurais tout fait pour convaincre les mecs de descendre. Tu représentes ton pays; une grève à la Coupe du monde, c'est terrible. Les joueurs présents sont des mecs bien, à la base. Mais ils ont été pris dans un tel tourbillon qu'ils ont disjoncté. Que personne ne soit parvenu à rétablir le calme, c'est fou. Il y en a qui sont encore traumatisés aujourd'hui.

On a également parlé de vous en Suisse...

Il y a eu des contacts avec Neuchâtel, mais il y en a eu davantage avec le FC Sion. Le projet me plaisait, mais avec ma famille ( ndlr, il a une femme et deux enfants ), on a pensé que c'était le moment de s'arrêter .

Aujourd'hui, lorsque vous regardez le PSG ou ce que veut devenir Monaco, comment réagissez-vous?

Quand on n'avait pas de moyen, en France, on se plaignait qu'il n'y ait pas d'équipe capable de jouer un rôle sur la scène européenne. Et là, on devrait se plaindre que ces deux clubs vont peut-être tuer le championnat? Ça me rappelle quand, à Lyon, on gagnait tout. Plutôt que d'être pris en considération et en exemple de locomotive pour le pays, on était un problème pour le championnat parce qu'on le tuait... Là, ça va amener une visibilité sur la Ligue 1, il y aura des stars dans les stades. C'est génial.

Par PROPOS RECUEILLIS PAR JEROME REYNARD

L'interview en intégralité sur le lien du journal la Côte

Pourquoi avoir choisi ce poste si particulier?

Je m'en apercevrai plus tard mais j'avais besoin d'être différent. La tunique, une sorte de costume de super-héros, m'a plu. J'étais aussi très attiré par le rugby; j'ai donc trouvé le trait d'union entre les deux sports.

Vous avez signé votre premier contrat professionnel avec l'AS Saint-Etienne et très vite vécu une relégation. Que retenez-vous de cette expérience?

Etre relégué, c'est dur. Surtout au sein d'un club aussi populaire que Saint-Etienne, où il est difficile d'assumer. Il a fallu accuser le coup, ça m'a forgé un mental.

Vous serez vendu à l'Olympique lyonnais, club ennemi des "Verts". Comment ce transfert a-t-il été perçu?

D'un côté, ma vente ( ndlr, associée à celle de Willy Sagnol à Monaco ) permettait au club de se sauver financièrement. De l'autre, certains se demandaient comment je pouvais partir à Lyon, chez le rival. Je n'ai jamais été dans cette haine; ce n'est pas la guerre non plus. Et puis, j'avais pour ambition de revenir en première division. Même si, en tant que Stéphanois, pour arriver à s'imposer dans une équipe composée d'énormément de Lyonnais il faut avoir du caractère.

A ensuite commencé une aventure magique avec, notamment, sept titres de champion de France d'affilée (2002-2008)...

Au-delà des titres, je retiens l'aventure humaine. Garder une vraie amitié, c'est mieux qu'un titre. C'est peut-être mon côté rugbyman qui veut ça. Mais moi, seul, je n'ai rien gagné. Nous, les copains, avons remporté beaucoup de choses.

Il y a eu de belles soirées de Ligue des champions...

On s'est éclaté, même si le regret aura été de ne pas avoir fait au moins une finale. Il y a eu une période où nous étions reconnus comme la bête noire du Real Madrid. Tout le monde ne peut pas dire ça...

- See more at: http://www.lacote.ch/fr/sports/football/gregory-coupet-le-costume-de-super-heros-m-a-plu-596-1197586#sthash.zuGyuLIm.dpuf
Pourquoi avoir choisi ce poste si particulier?

Je m'en apercevrai plus tard mais j'avais besoin d'être différent. La tunique, une sorte de costume de super-héros, m'a plu. J'étais aussi très attiré par le rugby; j'ai donc trouvé le trait d'union entre les deux sports.

Vous avez signé votre premier contrat professionnel avec l'AS Saint-Etienne et très vite vécu une relégation. Que retenez-vous de cette expérience?

Etre relégué, c'est dur. Surtout au sein d'un club aussi populaire que Saint-Etienne, où il est difficile d'assumer. Il a fallu accuser le coup, ça m'a forgé un mental.

Vous serez vendu à l'Olympique lyonnais, club ennemi des "Verts". Comment ce transfert a-t-il été perçu?

D'un côté, ma vente ( ndlr, associée à celle de Willy Sagnol à Monaco ) permettait au club de se sauver financièrement. De l'autre, certains se demandaient comment je pouvais partir à Lyon, chez le rival. Je n'ai jamais été dans cette haine; ce n'est pas la guerre non plus. Et puis, j'avais pour ambition de revenir en première division. Même si, en tant que Stéphanois, pour arriver à s'imposer dans une équipe composée d'énormément de Lyonnais il faut avoir du caractère.

A ensuite commencé une aventure magique avec, notamment, sept titres de champion de France d'affilée (2002-2008)...

Au-delà des titres, je retiens l'aventure humaine. Garder une vraie amitié, c'est mieux qu'un titre. C'est peut-être mon côté rugbyman qui veut ça. Mais moi, seul, je n'ai rien gagné. Nous, les copains, avons remporté beaucoup de choses.

Il y a eu de belles soirées de Ligue des champions...

On s'est éclaté, même si le regret aura été de ne pas avoir fait au moins une finale. Il y a eu une période où nous étions reconnus comme la bête noire du Real Madrid. Tout le monde ne peut pas dire ça...

Puis, est arrivée votre convocation en équipe de France...

J'ai débarqué dans un groupe très soudé, qui venait d'être champion du monde (1998) et d'Europe (2000). Arriver à ce moment-là, c'est le Graal ultime.

Vous avez fait huit ans chez les Bleus (34 sélections); avec des hauts et des bas...

J'ai eu la malchance d'être derrière un monument comme Fabien Barthez. Mais ça m'a beaucoup aidé même s'il y a eu des moments de tension...

Vous avez notamment failli quitter le stage de préparation de Tignes en vue de la Coupe du monde 2006...

Oui, mais heureusement que j'ai une maman qui m'a bien conseillé et interdit de partir ( rires ). J'ai eu des moments d'extrême difficulté en équipe de France.

Et davantage avec le sélectionneur, Raymond Domenech, que Fabien Barthez...

Exactement. Il me manquait une franchise de discussion et j'avais l'impression que l'on ne me faisait pas confiance.

Vous avez participé à l'Euro 2008 en tant que titulaire et été éliminé au premier tour. Un souvenir délicat?

C'était la catastrophe. Et c'est arrivé car on n'avait plus de groupe, ni de leader. L'équipe était en reconstruction. Il y avait un ou deux joueurs au-dessus du lot, mais le football reste un sport collectif. Si tu tombes contre onze chiens galeux, il n'y a rien à faire; tu perds.

Avez-vous l'impression d'être passé à côté de la grande équipe de France?

Bien sûr; ça restera un éternel regret. Mais ce qui me permet d'assimiler la chose sans problème c'est que j'ai tout donné. Ça m'a obligé à pousser la mécanique toujours plus loin. Et c'est certainement grâce à ça que j'ai duré jusqu'à 38 ans.

En 2008, le groupe paraissait mort. Que dire de 2010 et la Coupe du monde en Afrique du Sud?

Le football est le reflet de la société. A certains moments, il y a des débordements. Je n'y étais pas, mais l'équipe était tellement jeune que des dérives telles que celle de Knysna pouvaient arriver. Si j'avais pu être dans ce bus, j'aurais tout fait pour convaincre les mecs de descendre. Tu représentes ton pays; une grève à la Coupe du monde, c'est terrible. Les joueurs présents sont des mecs bien, à la base. Mais ils ont été pris dans un tel tourbillon qu'ils ont disjoncté. Que personne ne soit parvenu à rétablir le calme, c'est fou. Il y en a qui sont encore traumatisés aujourd'hui.

Pour revenir à votre carrière, il y a également eu une expérience d'une saison à l'Atlético Madrid...

Sportivement, c'était désastreux. Je n'ai joué que huit matches. Mais humainement, c'était extraordinaire; je me suis régalé. Je vis d'ailleurs toujours à Madrid. J'adore l'atmosphère, les Espagnols et leur mode de vie. Si j'avais eu de meilleures relations avec le staff, je serais toujours à l'Atlético; en tant que deuxième ou troisième gardien.

Le retour en France, au PSG, fut donc un choix sportif?

Complètement. J'avais besoin de jouer et le défi était intéressant, même si ce n'était pas le PSG d'aujourd'hui. C'est un club magique, bien moins compliqué que ce qu'on peut imaginer de l'extérieur.

On a également parlé de vous en Suisse...

Il y a eu des contacts avec Neuchâtel, mais il y en a eu davantage avec le FC Sion. Le projet me plaisait, mais avec ma famille ( ndlr, il a une femme et deux enfants ), on a pensé que c'était le moment de s'arrêter .

Aujourd'hui, lorsque vous regardez le PSG ou ce que veut devenir Monaco, comment réagissez-vous?

Quand on n'avait pas de moyen, en France, on se plaignait qu'il n'y ait pas d'équipe capable de jouer un rôle sur la scène européenne. Et là, on devrait se plaindre que ces deux clubs vont peut-être tuer le championnat? Ça me rappelle quand, à Lyon, on gagnait tout. Plutôt que d'être pris en considération et en exemple de locomotive pour le pays, on était un problème pour le championnat parce qu'on le tuait... Là, ça va amener une visibilité sur la Ligue 1, il y aura des stars dans les stades. C'est génial.

Par PROPOS RECUEILLIS PAR JEROME REYNARD

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Pourquoi avoir choisi ce poste si particulier?

Je m'en apercevrai plus tard mais j'avais besoin d'être différent. La tunique, une sorte de costume de super-héros, m'a plu. J'étais aussi très attiré par le rugby; j'ai donc trouvé le trait d'union entre les deux sports.

Vous avez signé votre premier contrat professionnel avec l'AS Saint-Etienne et très vite vécu une relégation. Que retenez-vous de cette expérience?

Etre relégué, c'est dur. Surtout au sein d'un club aussi populaire que Saint-Etienne, où il est difficile d'assumer. Il a fallu accuser le coup, ça m'a forgé un mental.

Vous serez vendu à l'Olympique lyonnais, club ennemi des "Verts". Comment ce transfert a-t-il été perçu?

D'un côté, ma vente ( ndlr, associée à celle de Willy Sagnol à Monaco ) permettait au club de se sauver financièrement. De l'autre, certains se demandaient comment je pouvais partir à Lyon, chez le rival. Je n'ai jamais été dans cette haine; ce n'est pas la guerre non plus. Et puis, j'avais pour ambition de revenir en première division. Même si, en tant que Stéphanois, pour arriver à s'imposer dans une équipe composée d'énormément de Lyonnais il faut avoir du caractère.

A ensuite commencé une aventure magique avec, notamment, sept titres de champion de France d'affilée (2002-2008)...

Au-delà des titres, je retiens l'aventure humaine. Garder une vraie amitié, c'est mieux qu'un titre. C'est peut-être mon côté rugbyman qui veut ça. Mais moi, seul, je n'ai rien gagné. Nous, les copains, avons remporté beaucoup de choses.

Il y a eu de belles soirées de Ligue des champions...

On s'est éclaté, même si le regret aura été de ne pas avoir fait au moins une finale. Il y a eu une période où nous étions reconnus comme la bête noire du Real Madrid. Tout le monde ne peut pas dire ça...

Puis, est arrivée votre convocation en équipe de France...

J'ai débarqué dans un groupe très soudé, qui venait d'être champion du monde (1998) et d'Europe (2000). Arriver à ce moment-là, c'est le Graal ultime.

Vous avez fait huit ans chez les Bleus (34 sélections); avec des hauts et des bas...

J'ai eu la malchance d'être derrière un monument comme Fabien Barthez. Mais ça m'a beaucoup aidé même s'il y a eu des moments de tension...

Vous avez notamment failli quitter le stage de préparation de Tignes en vue de la Coupe du monde 2006...

Oui, mais heureusement que j'ai une maman qui m'a bien conseillé et interdit de partir ( rires ). J'ai eu des moments d'extrême difficulté en équipe de France.

Et davantage avec le sélectionneur, Raymond Domenech, que Fabien Barthez...

Exactement. Il me manquait une franchise de discussion et j'avais l'impression que l'on ne me faisait pas confiance.

Vous avez participé à l'Euro 2008 en tant que titulaire et été éliminé au premier tour. Un souvenir délicat?

C'était la catastrophe. Et c'est arrivé car on n'avait plus de groupe, ni de leader. L'équipe était en reconstruction. Il y avait un ou deux joueurs au-dessus du lot, mais le football reste un sport collectif. Si tu tombes contre onze chiens galeux, il n'y a rien à faire; tu perds.

Avez-vous l'impression d'être passé à côté de la grande équipe de France?

Bien sûr; ça restera un éternel regret. Mais ce qui me permet d'assimiler la chose sans problème c'est que j'ai tout donné. Ça m'a obligé à pousser la mécanique toujours plus loin. Et c'est certainement grâce à ça que j'ai duré jusqu'à 38 ans.

En 2008, le groupe paraissait mort. Que dire de 2010 et la Coupe du monde en Afrique du Sud?

Le football est le reflet de la société. A certains moments, il y a des débordements. Je n'y étais pas, mais l'équipe était tellement jeune que des dérives telles que celle de Knysna pouvaient arriver. Si j'avais pu être dans ce bus, j'aurais tout fait pour convaincre les mecs de descendre. Tu représentes ton pays; une grève à la Coupe du monde, c'est terrible. Les joueurs présents sont des mecs bien, à la base. Mais ils ont été pris dans un tel tourbillon qu'ils ont disjoncté. Que personne ne soit parvenu à rétablir le calme, c'est fou. Il y en a qui sont encore traumatisés aujourd'hui.

Pour revenir à votre carrière, il y a également eu une expérience d'une saison à l'Atlético Madrid...

Sportivement, c'était désastreux. Je n'ai joué que huit matches. Mais humainement, c'était extraordinaire; je me suis régalé. Je vis d'ailleurs toujours à Madrid. J'adore l'atmosphère, les Espagnols et leur mode de vie. Si j'avais eu de meilleures relations avec le staff, je serais toujours à l'Atlético; en tant que deuxième ou troisième gardien.

Le retour en France, au PSG, fut donc un choix sportif?

Complètement. J'avais besoin de jouer et le défi était intéressant, même si ce n'était pas le PSG d'aujourd'hui. C'est un club magique, bien moins compliqué que ce qu'on peut imaginer de l'extérieur.

On a également parlé de vous en Suisse...

Il y a eu des contacts avec Neuchâtel, mais il y en a eu davantage avec le FC Sion. Le projet me plaisait, mais avec ma famille ( ndlr, il a une femme et deux enfants ), on a pensé que c'était le moment de s'arrêter .

Aujourd'hui, lorsque vous regardez le PSG ou ce que veut devenir Monaco, comment réagissez-vous?

Quand on n'avait pas de moyen, en France, on se plaignait qu'il n'y ait pas d'équipe capable de jouer un rôle sur la scène européenne. Et là, on devrait se plaindre que ces deux clubs vont peut-être tuer le championnat? Ça me rappelle quand, à Lyon, on gagnait tout. Plutôt que d'être pris en considération et en exemple de locomotive pour le pays, on était un problème pour le championnat parce qu'on le tuait... Là, ça va amener une visibilité sur la Ligue 1, il y aura des stars dans les stades. C'est génial.

Par PROPOS RECUEILLIS PAR JEROME REYNARD

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