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Helder Postiga : "L'ambiance de Geoffroy-Guichard était fantastique"

Helder Postiga

Le mercato hivernal a marqué son retour au Portugal. Hélder Postiga est avec le Rio Ave de sa ville natale, le meilleur buteur de la Liga en activité. A 33 ans et après pas mal de galères, l'ancien joueur de Saint-Etienne appréhende ses «dernières années» avec «envie» et psychologie.

Helder Postiga
«Ces derniers mois, votre nom a souvent été synonyme de blessures. Comment vous sentez-vous ?

Bien, après une longue période d'arrêt due à une blessure au dos puis au genou. Ce furent deux ans et demi difficiles mais maintenant je me sens bien.

Vous en êtes déjà à deux buts inscrits (en trois matches) en Championnat depuis votre arrivée au Rio Ave, cet hiver. Ça vous inspire quoi d'être le meilleur buteur portugais de la Liga en activité ?

Je ne sais pas… Je ne me préoccupe pas des chiffres. L'important pour moi est de défendre le club dans lequel je joue. Que ce soit en club ou en sélection, ce sont les résultats qui parlent.

Vous êtes, après Cristiano Ronaldo, l'actuel deuxième meilleur buteur de la Selecção en activité (27 buts en 71 sélections). L'Euro qui approche, vous y pensez ?

Mon objectif est de continuer de travailler, d'aider le Rio Ave. Etre appelé en sélection est la reconnaissance du travail bien fait. Et en club comme en sélection, j'ai toujours donné mon maximum. N'importe quel footballeur veut jouer pour son pays.

Fernando Santos vous avait convoqué fin 2014. Etes-vous restés en contact ?

Pas directement mais je connais beaucoup de monde au sein de la Selecção et on échange souvent.

Le fait d'évoluer au Rio Ave peut-il être un frein à votre retour en Selecção ?

Je ne sais pas. Ma décision de signer au Rio Ave a été très personnelle. J'avais d'autres possibilités mais j'ai opté pour ma ville natale, Vila do Conde, pour des raisons qui ne sont pas que professionnelles.

LE goleador du Portugal est un certain Cristiano Ronaldo. Vous qui le côtoyez depuis de nombreuses années, comment est-il dans l'intimité ?

On se connaît depuis tout jeune. Il est resté le même. Bien sûr qu'il a évolué avec le temps, comme tout le monde. Il est forcément conditionné par son statut. Aujourd'hui, tous les regards sont braqués sur lui, on dissèque tout ce qu'il fait, ce qu'il dit, souvent pour en ressortir des choses négatives. Parce qu'ils veulent vendre. Cristiano est quelqu'un de bien, d'altruiste, qui tire son groupe vers le haut, toujours prêt à aider.

Vous aviez été prêté par le FC Porto à l'AS Saint-Etienne à quelques mois de la Coupe du monde 2006. Quel souvenir gardez-vous des Verts ?

D'excellents souvenirs. A l'époque, les choses ne se passaient pas très bien au FC Porto et on a décidé que Saint- Etienne était la meilleure option. Je faisais partie d'un club historique du football français et l'ambiance de Geoffroy-Guichard était fantastique !

L'ère Queiróz (2008-2010) correspond à votre éloignement de la Selecção. Comment avez-vous vécu cette période ?

J'évoluais au Sporting, j'étais bien mais… je ne sais pas pourquoi… Ce sont des choix et j'ai toujours respecté les choix de mes entraîneurs. Je n'ai pas compris pourquoi et je n'avais pas à comprendre. Nous sommes là pour jouer, nous entraîner. Chacun à son idée et je n'étais pas dans celles de l'entraîneur.

En 2002, Mourinho, que vous avez connu au FC Porto, déclarait sur Maisfutebol : «Les deux plus grands espoirs du football portugais sont Cristiano Ronaldo et Hélder Postiga.» Avez-vous l'impression d'être passé à côté d'une plus grande carrière ?

On doit parfois faire des choix qui se révèlent ne pas être les meilleurs par la suite. Une carrière est aussi une question d'opportunités. Mais je suis très fier de ma carrière parce que c'est celle que j'ai choisi, même si j'aurais pu faire certaines choses différemment.

Comment est Mourinho avec ses joueurs ?

Très différent de l'image qu'on a de lui en dehors du vestiaire. Il est avec son joueur comme un père avec son fils. Il se soucie de ce qui est le mieux pour faire progresser son équipe. Il défend ses joueurs jusqu'au bout. Quand je l'ai connu, il avait des années d'avance sur ses méthodes. Il appliquait ce que les autres font depuis.

A 33 ans, pensez-vous à l'après foot ?

Je veux jouer tant que mon corps me le permettra. J'ai pensé à arrêter. Ces derniers mois, psychologiquement, ça a été très dur. Aujourd'hui, je vis et je vois les choses différemment. Je veux profiter au maximum des années qu'il me reste à jouer. Je ne pense pas encore à l'après.

Le Championnat portugais est très serré. Qui est votre favori ?

Ça va être serré jusqu'au bout. Le Benfica, champion en titre, est en tête, le Sporting a beaucoup investi pour remporter le titre mais il ne faut jamais oublier le FC Porto. Cette concurrence est une bonne chose pour le football portugais.

Vous êtes un ancien du FC Porto et du Sporting. Pour qui votre cœur penche-t-il ?

Je suis pour le Rio Ave ! J'ai passé quatorze ans au FC Porto et c'est normal que je sois associé à ce club. Au Sporting, on me l'a souvent fait remarquer. Vers la fin, on me regardait de façon différente. Mais j'ai aussi passé de très bons moments chez les Lions. Ce sont des choses qui ne s'oublient pas et mon fils est supporter du Sporting !»

Interview de Nicolas Vilas (MCS) Suivre @nicolas_vilas

Source : France Football

Consulter la fiche de : POSTIGA Hélder Manuel Marques

Les statistiques et les pages du site www.anciensverts.com