On vous disait aux portes de cette équipe de France, cette
fois ça y est vous êtes dans le groupe.
Je sais qu'on en parlait beaucoup mais ça ne s'était jamais concrétisé. Je n'ai jamais caché que l'équipe de France était mon objectif et, quand j'ai appris cet appel, c'était une vraie satisfaction pour moi. Après il faut rester la tête sur les épaules, ce n'est qu'un premier appel suite àune liste qui était autre au départ. Je suis làpour saisir ma chance. Il y a plein de choses àprouver sur le terrain. On verra après.
Comment avez-vous appris votre première sélection ?
C'est mon entraîneur Gérard Prêcheur qui me l'a annoncé le matin du match contre Metz juste avant la balade. J'étais très contente mais aussi surprise. Après, il y a forcément de la joie et de la satisfaction surtout quand vous travaillez longtemps pour atteindre cet objectif.
A qui ont été destiné été vos premières pensées ?
La première a été pour mon père qui était très déçu lors de la première liste et qui me soutient énormément. Après j'ai aussi pensé àmes coéquipières de l'ASSE ou de l'OL mais aussi àmes coaches qui m'ont beaucoup aidé pour atteindre ce niveau. Il y avait beaucoup de pensées pour tous ceux qui m'ont apporté mais la première a été pour mon père et ma famille.
C'est un soulagement ?
Je ne dirais pas ça, mais cela a conforté mon choix que j'avais fait en début de saison en rejoignant l'OL.
C'est votre passage de Saint-Etienne àLyon qui a fait la différence ?
Non ce n'est pas parce que j'ai rejoint l'OL qu'on m'a appelée en sélection. Je n'ai même pas encore joué cette saison, ce n'est pas le choix du club qui a fait pencher la balance. C'est parce que j'ai démontré àSaint-Etienne que j'étais potentiellement capable de faire partie de cette sélection que j'en suis làaujourd'hui.
Je sais qu'on en parlait beaucoup mais ça ne s'était jamais concrétisé. Je n'ai jamais caché que l'équipe de France était mon objectif et, quand j'ai appris cet appel, c'était une vraie satisfaction pour moi. Après il faut rester la tête sur les épaules, ce n'est qu'un premier appel suite àune liste qui était autre au départ. Je suis làpour saisir ma chance. Il y a plein de choses àprouver sur le terrain. On verra après.
Comment avez-vous appris votre première sélection ?
C'est mon entraîneur Gérard Prêcheur qui me l'a annoncé le matin du match contre Metz juste avant la balade. J'étais très contente mais aussi surprise. Après, il y a forcément de la joie et de la satisfaction surtout quand vous travaillez longtemps pour atteindre cet objectif.
A qui ont été destiné été vos premières pensées ?
La première a été pour mon père qui était très déçu lors de la première liste et qui me soutient énormément. Après j'ai aussi pensé àmes coéquipières de l'ASSE ou de l'OL mais aussi àmes coaches qui m'ont beaucoup aidé pour atteindre ce niveau. Il y avait beaucoup de pensées pour tous ceux qui m'ont apporté mais la première a été pour mon père et ma famille.
C'est un soulagement ?
Je ne dirais pas ça, mais cela a conforté mon choix que j'avais fait en début de saison en rejoignant l'OL.
C'est votre passage de Saint-Etienne àLyon qui a fait la différence ?
Non ce n'est pas parce que j'ai rejoint l'OL qu'on m'a appelée en sélection. Je n'ai même pas encore joué cette saison, ce n'est pas le choix du club qui a fait pencher la balance. C'est parce que j'ai démontré àSaint-Etienne que j'étais potentiellement capable de faire partie de cette sélection que j'en suis làaujourd'hui.
C'était une déception ? Une frustration de ne pas connaître
les Bleues ?
C'était plus une déception, je l'ai toujours dit : je voulais être en équipe de France A. Je fais tout pour y arriver tous les jours. Ne pas y être constituait une déception. Mais c'est normal pour une sportive de haut niveau. Je pense que c'est logique d'être déçue mais, àchaque fois, ce fut une déception de courte durée, je m'en suis plus servie comme d'une force. Je m'en suis servie comme d'une piqûre de rappel. Il fallait que je montre encore plus. Et que si ce n'était pas cette fois, ce serait une prochaine.
Comment avez-vous trouvé cette force ?
J'ai été très bien entourée à"Sainté" et je le suis aussi àLyon. J'ai une force de caractère et des ambitions tellement fortes, tellement grandes que je ne me verrai pas du tout baisser les bras suite àune non sélection. Je ne me disais pas que c'était une fin en soi. Cela me donnait simplement l'opportunité de travailler encore plus. Si je n'étais pas appelée c'est parce que j'en étais encore loin, qu'il fallait que je travaille deux fois plus, que je montre davantage.
Au fond de vous, avez-vous eu peur que cette sélection n'arrive jamais ?
Non, je n'ai pas eu peur parce que je suis encore jeune, j'ai beaucoup àmontrer, je ne me suis jamais dit que ça n'allait jamais arriver. Je me disais que le jour où cela arriverait, c'est parce que je le mériterais vraiment et que je serais prête.
Quel sera votre objectif personnel pendant cette semaine ?
De montrer que je ne suis pas làpar défaut car j'ai beaucoup travaillé ces dernières années. j'ai envie de montrer mes qualités et de quoi je suis capable.
C'était plus une déception, je l'ai toujours dit : je voulais être en équipe de France A. Je fais tout pour y arriver tous les jours. Ne pas y être constituait une déception. Mais c'est normal pour une sportive de haut niveau. Je pense que c'est logique d'être déçue mais, àchaque fois, ce fut une déception de courte durée, je m'en suis plus servie comme d'une force. Je m'en suis servie comme d'une piqûre de rappel. Il fallait que je montre encore plus. Et que si ce n'était pas cette fois, ce serait une prochaine.
Comment avez-vous trouvé cette force ?
J'ai été très bien entourée à"Sainté" et je le suis aussi àLyon. J'ai une force de caractère et des ambitions tellement fortes, tellement grandes que je ne me verrai pas du tout baisser les bras suite àune non sélection. Je ne me disais pas que c'était une fin en soi. Cela me donnait simplement l'opportunité de travailler encore plus. Si je n'étais pas appelée c'est parce que j'en étais encore loin, qu'il fallait que je travaille deux fois plus, que je montre davantage.
Au fond de vous, avez-vous eu peur que cette sélection n'arrive jamais ?
Non, je n'ai pas eu peur parce que je suis encore jeune, j'ai beaucoup àmontrer, je ne me suis jamais dit que ça n'allait jamais arriver. Je me disais que le jour où cela arriverait, c'est parce que je le mériterais vraiment et que je serais prête.
Quel sera votre objectif personnel pendant cette semaine ?
De montrer que je ne suis pas làpar défaut car j'ai beaucoup travaillé ces dernières années. j'ai envie de montrer mes qualités et de quoi je suis capable.
Source : Footofeminin.fr