• Cliquez sur une lettre pour accéder à la liste complète :
  • A -
  • B -
  • C -
  • D -
  • E -
  • F -
  • G -
  • H -
  • I -
  • J -
  • K -
  • L -
  • M -
  • N -
  • O -
  • P -
  • Q -
  • R -
  • S -
  • T -
  • U -
  • V -
  • W -
  • X -
  • Y -
  • Z -
  • fém. -

Dominique Rocheteau et Bernard Lacombe évoquent les derbies dans FF

Dominique Rocheteau et Bernard Lacombe évoquent les derbies entre Saint-Etienne et Lyon dans le numéro de France Football de ce mardi 25 octobre.



Extraits

Meilleurs souvenirs
DR : La victoire 2-0 à Gerland en 1977 trois jours après un quart de finale de Ligue des Champions face à Liverpool
BL : Victoire 1-0 à Geoffroy Guichard le 26 mars 1972. But de raccroc de Di Nallo

Derby le plus musclé
BL : un 0-0 à Gerland le 25 octobre 1975 où Mihajlovic blesse Patrick Revelli

L'attitude dans un derby ?
BL : On jouait sur l'intimidation. On mettait un peu plus la semelle que d'habitude. Quand on partait de Lyon pour aller à Saint-Etienne, on se demandait combien on allait en prendre.
DR : On avait Christian Lopez ou Alain Merchadier qui pouvaient être assez durs, mais pas au point d'égaler Mihajlovic qui, pour moi, était le plus méchant de tous.

Le derby, nivellement des valeurs ?
DR : Je ne me rappelle pas avoir gagné beaucoup de derby. On ne pouvait pas se permettre de dépenser toute notre énergie sur un seul match. On jouait en Coupe d'Europe, le Championnat.
BL : Pour nous, c'était le match de l'année tellement vous étiez au-dessus de nous. On savait que, si on arrivait à vous battre, les supporters lyonnais nous ficheraient ensuite la paix pour au moins 10 matches.

Le Derby est-il plus important pour les Verts que pour Lyon ?
BL
: Je n'en suis pas certain. Quand on recrutait des Brésiliens, on faisait la comparaison avec les derbies Corinthians-Palmeiras. Ca leur parlait beaucoup plus.
DR : C'est déjà chaud dans les catégories de jeunes..

L'arrivée de Lacombe à Saint-Etienne
BL : J'étais en chambre avec Christian Lopez en équipe de France quand le Président Rocher est venu m'annoncer avait trouvé un accord avec Lyon et que j'étais transféré à Saint-Etienne. Lyon traversait une énorme crise financière. Donc je les aidais à renflouer les caisses. Et j'arrivais dans le plus grand club de France de l'époque. Mais cela avait dur de partir. J'ai vite compris pourquoi il y avait autant de différences entre les 2 clubs. Le Président Rocher, Pierre Garonnaire, le directeur sportif, étaient des précurseurs dans chacun de leur domaines. J'ai été marqué par la popularité des Verts. Quand je jouais avec Lyon à Angers ou Laval, il n'y avait personne au stade, Quand je jouais avec les Verts, c'était plein !

Les rapports entre les supporters
DR : C'était beaucoup plus agressif sur le terrain, entre les joueurs. Les comptes se réglaient sur le terrain. Les gens autour étaient plus chambreurs que méchants
BL : La rivalité s'est durcie et a pris un mauvais virage il y a 10 an quand l'OL a commencé à dominer le championnat. Avant, on allumait à coups de vannes.

Les statistiques et les pages du site www.anciensverts.com