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Frédéric Piquionne : "Grande fierté de porter le maillot des Matinino"

Frédéric Piquionne

Frédéric Piquionne est arrivé en Martinique ce week-end. L'attaquant martiniquais, qui réalise à 35 ans un gros début de saison son club de Créteil vient, avec Steeve Elana, Marvin Esor et Mathias Coureur, prêter renfort à la sélection de Martinique pour le premier tour qualificatif à la Caribbean Cup qui débute mercredi en Martinique. Des atouts de plus pour les Matinino.

Frédéric, signer cette saison à Créteil après avoir rompu à l'amiable votre contrat aux États-Unis avec les Timbers Portland, c'était pour vous une destination presque idéale ?
Mon objectif en rentrant en France était de trouver un club ambitieux à Paris ou dans le Sud. Créteil, c'est un endroit où je pouvais espérer être bien. Et pour l'instant, ça se passe plutôt pas mal pour moi, alors je n'ai pas de questions à me poser.
Vous présentez des statistiques assez impressionnantes depuis le début de saison : 4 buts en 5 matches (Ligue 2 et Coupe de la Ligue), avec trois titularisations. Vous êtes même actuel co-meilleur buteur de Ligue 2...
C'est un peu hallucinant parce que je ne pensais pas vraiment que ça allait être aussi rapide. Mais il faut veiller à ne pas s'enflammer, on sait comment est le foot, c'est une remise en questions chaque week-end. Pour l'instant, ça va bien pour moi, j'espère que ça va continuer. Mais la saison est longue encore, je sais qu'il y aura des hauts et des bas. Dans les bas, j'espère être au niveau pour aider mon équipe au maximum.
Comment vous vivez-vous ce début de saison ? ?
Je le vis superbien! D'autant plus que je suis aux côtés de ma famille. Après mon passage aux États-Unis, je ne pensais pas forcément tomber sur un club aussi rapidement, et surtout jouer et marquer des buts. C'est ça qui me fait le plus plaisir, surtout à mon âge.
Titularisé pour la troisième fois de la saison, vous avez joué une heure, vendredi soir au Havre (1-1). Vous n'avez jamais joué plus depuis le début de saison, est-ce à dire que vous n'êtes pas encore à 100% physiquement ?
C'est ça oui, je ne suis pas au top physiquement, parce que je n'ai pas fait de préparation. Mais petit à petit, au fil des matches et au gré des titularisations, ça vient... Mes dirigeants ont accepté de me libérer cette semaine pour jouer deux matches avec la Martinique, ça va aussi m'aider à parfaire ma condition physique.
Comment s'est négocié votre retour en sélection, un peu plus d'un an après la Gold Cup ?
Le coach Toto Marianne m'a appelé directement, pour me demander si j'étais partant. Bien sûr, j'ai dit oui! On a fait les choses dans les règles de l'art, et on a discuté avec mon club. Le coach et le directeur général de Créteil ont dit ok, ça s'est fait très facilement, et c'est tant mieux. Avec Marvin (Esor, son partenaire à Créteil qui vient aussi renforcer la sélection cette semaine), on va seulement faire les deux premiers matches, parce qu'on doit être de retour à l'entraînement lundi prochain. J'espère qu'on pourra partir sereinement, avec la qualification pour le prochain tour déjà acquise.
Un an après la Gold Cup, qu'est-ce que ça va vous faire de reporter le maillot de la sélection de Martinique ?
Ça va forcément être bien. Il y aura des nouveaux, je pense, en plus de ceux avec qui j'ai déjà joué. Tous ensemble, on va essayer de faire du bon boulot. Le travail a déjà commencé depuis un moment pour les joueurs qui évoluent en Martinique, nous, on va juste venir sur greffer sur ce qui a déjà été fait. Pour être performant et gagner. Il faut gagner les deux premiers matches, il n'y a pas de question à se poser. Ce serait bien de terminer premiers du groupe. C'est ça l'objectif : toujours être premiers!
Y a-t-il toujours cette notion de fierté de porter le maillot des Matinino ?
Oui, bien sûr! C'est toujours une grande, grande fierté! Et ça perdure avec le temps. À partir du moment où on est performant, qu'on est dans l'équipe et qu'on ne se la raconte pas, les dirigeants sont contents de nous et continuent de nous faire confiance, c'est ça, aussi qui fait qu'on est fiers.
Ce sera là la première phase de qualification pour la Caribbean Cup, avec des adversaires bien moins prestigieux que ceux que vous avez affronté l'an dernier à la Gold Cup ?
On va disputer avec Marvin les deux premiers matches, contre Bonnaire et la Barbade, on ne pourra pas jouer le troisième, dimanche, contre le Surinam. À vrai dire, je ne les connais pas du tout. Il faudra être très vigilant. Il suffit qu'on joue à l'envers, qu'ils marquent un but et qu'ils se mettent à jouer à onze derrière, on ne sait jamais. Mais je ne pense pas qu'on en arrivera là. Les gars en Martinique se préparent depuis un moment, nous, on va aussi arriver prêts, à nous de montrer dès les premières minutes notre impact, physique, technique et psychologique pour ne pas connaître de soucis.

 

Source : Martinique France antilles



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