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Jean-Pascal Mignot

Deux ans et demi après avoir pris sa retraite sportive, Jean-Pascal Mignot, défenseur de l'AJA entre 2000 et 2011, revient sur sa carrière. Sur le meilleur, mais aussi sur le pire. 

Quel regard portez-vous sur votre carrière ?

Je suis fier de ce que j'ai fait. J'en garde que des bons souvenirs. J'ai fait quasiment 350 matches de haut niveau entre L1, L2, coupes nationales et coupes d'Europe. Pour un petit gars qui était entré au centre de formation sans prétention, c'est extraordinaire. Je suis donc heureux de ce que j'ai fait. J'ai gagné deux coupes de France et une coupe de la Ligue, alors que des bons joueurs n'arrivent même pas en finale. J'ai eu une chance incroyable. J’ai eu une vie sportive incroyable.

 

Vous souvenez-vous de votre premier match chez les pros ?

Bien sûr, c'était le 7 décembre 2002 (le 8 en réalité, ndlr) à Monaco en Coupe de la Ligue. J'étais arrière gauche et je chargeais Ludovic Giuly. Ça marque. On a perdu 1-0 et j'ai joué tout le match. C'était ma grande première officiellement, sous les ordres de Guy Roux.

 

Quel est votre meilleur souvenir ?

C'est la qualification lors du tour préliminaire de la Ligue des champions contre le Zenith. Le match retour à Auxerre, c'était incroyable à vivre. On savait qu'on avait notre ticket pour la phase de poules. C'est le rêve de tout footballeur. L'ambiance était superbe ce jour-là. Et derrière on a eu la chance de tomber sur le Real Madrid et le Milan lors du tirage.

 

Quel est le moment où vous avez été le plus fier ?

Il y a en a beaucoup. Mon moment où j'ai été le plus fier, c'est un match à Caen (le 22 janvier 2005). Je suis Rouennais et on connaît la rivalité avec Caen. Trois jours avant, il y avait eu Auxerre-Caen en Coupe de la Ligue et j'avais raté le penalty de la qualification en demi-finale. Trois jours plus tard, on prend notre revanche à Caen en championnat avec une victoire 2-0. Et je marque sur coup-franc. J'avais 40 personnes de ma famille dans les tribunes, j'étais à l'autre bout du terrain quand j'ai marqué, mais j'ai directement fait un sprint sur tout le terrain pour aller les voir. J'étais en pleurs.

 

Quel est le meilleur joueur avec lequel vous avez jouer ?

C'est dur. J'ai eu la chance de côtoyer tellement de bons joueurs. C'est dur de choisir. Benoît Pedretti était incroyable. Quelle classe ce joueur. C'était un joueur à part, il éclairait le jeu, c'était un leader. Je ne peux pas non plus ne pas évoquer Pierre-Emerick Aubameyang qui était très fort. Et évidemment il y a Djibril Cissé, mon pote.

 

source : L'Yonne.fr

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