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Philippe Montanier, entraîneur de Valenciennes, actuel 16e de la L1, a réclamé «plus d'implication et d'investissement» avant la réception de Lyon samedi au stade Nungesser.

«Rafaël a estimé que ses coéquipiers n'évoluaient pas à 100%. Qu'en pensez-vous ?
Il a dit qu'on se devait d'être au maximum de nos possibilités. Tout le temps, à chaque moment, à chaque instant. Moi, le staff, les joueurs on doit donner le meilleur pour inverser une tendance difficile. On fait des matches intéressants mais on voit que les petits détails ne sont pas en notre faveur. Si on veut faire basculer les choses pour nous, il n'y a pas de fatalité, on doit agir et se donner à 100 %. Et je rejoins Rafa là-dessus. Tous le vestiaire est d'accord: on ne peut se permettre d'être à 90 %. Maintenant, c'est vrai, il y a les paroles. Et les actes sont plus importants. On a le sentiment qu'il nous manque le petit détail. On n'est peut-être pas à 100 % de concentration, de générosité.

Etes-vous inquiet par cette situation ?
Je suis soucieux. Mais ça n'altère en rien notre volonté d'inverser la situation. On est assez méfiants mais en même temps confiants sur le potentiel de l'équipe. On ne peut pas être passifs en se disant que ça va tourner. Il faut que cela vienne de nous. Il faut un surplus d'implication, d'investissement dans ces moments difficiles. A Rennes (1-0), contre Toulouse (2-1), à Montpellier (2-1), on a été plus prêt de gagner cinq ou sept points que trois points. Mais il y a eu des circonstances (penalty, expulsions...) qu'on ne maîtrise pas et qui font qu'on se pose des questions. On se demande ce qu'on a fait pour mériter cela. L'équilibre d'une équipe se joue sur ce genre de détail. Il faut rester conscient de nos forces et de nos faiblesses. Mais sans paniquer. On est dans un monde cartésien et on cherche des explications. Seulement un poteau rentrant ou sortant, ce n'est pas facile à expliquer.

Contre Lyon, Valenciennes peut-il se relancer ?
Est-ce le pire ou le meilleur moment pour rencontrer une équipe invaincue en championnat depuis quatre mois ? L'élimination en Coupe de Lyon (1-0, à Nice) ne change rien car ce n'est pas la même compétition. Et on le voit avec des équipes qui perdent contre des amateurs et gagnent ensuite en L1. On a un super challenge à relever. N'est-ce pas là qu'on peut frapper fort». (AFP)

Source : France Football