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Nicolas Guibal est pressenti pour prendre la tête de l'équipe de l'AS Fabrègues en DHR.
Nicolas Guibal est actuellement joueur dans l'équipe de la Pointe Courte de Sète en DH.

Interview également de Bernard Simondi après cette défaite.

La défaite était-elle préméditée ou bien inattendue ?

Qu’entendez-vous par défaite préméditée ? Est-ce à dire que nous voulions perdre ? Pourquoi ce jugement ? Sur quoi vous êtes-vous basé pour faire un tel jugement ?

Au regard du résultat du match...

C’est vrai que nous avons joué contre une équipe diminuée, mais les matches ne se ressemblent pas en football. de plus, nous avons dominé la rencontre, mais nous avons encaissé un but contre le cours du jeu, ce qui a déstablisé notre système de jeu. Cela dit, nous devons reconnaître une chose.

Laquelle ?

L’ESS est une bonne équipe, sans plus. Comme il nous arrive de gagner, il nous arrive aussi d’avoir un rendement modeste, comme c’était le cas contre le MCS.

Le remplacement de Hadj Aïssa à la mi-temps reste une énigme...

Avez-vous vu Hadj Aïssa jouer au football ?

Il jouait à quoi alors ?

Soyons sérieux : lorsqu’on a le ballon, on fait des choses, mais lorsqu’on ne l’a pas, les attaquants reviennent en arrière pour aider la défense et le milieu de terrain. Il n’y a rien d’acquis en football. Hadj Aïssa ne l’a pas fait durant la première période.

Qu’en est-il de la sortie de Ziaya ?

Il a été affecté par les insultes des supporters et il n’a pas voulu poursuivre le match en deuxième mi-temps. C’est pour cela que nous l’avons remplacé.

Le résultat ne risque-t-il pas d’influer sur le moral des joueurs dans la perspective de la finale de la Ligue des champions arabe ?

Il ne faut pas tout mélanger. Il y a moins d’une semaine, nous étions des héros, et aujourd’hui, nous sommes moins que rien ! Chaque match a sa préparation spécifique et son contexte propre. Là, il me revient à l’esprit le contexte difficile dans lequel nous avions affronté Al Fayçali, mais nous nous sommes quand même qualifiés sur un terrain enneigé. J’espère que nous ne vivrons pas le même contexte dans la préparation de notre finale.

Vous n’avez pas répondu à la question...

Il y a des choses à corriger. Le comportement négatif des supporters est susceptible de nous affecter en Ligue des champions arabe. Ils doivent revenir à la raison et nous laisser préparer le match dans la sérénité car, contre le MCS, nous avons déjà commencé à préparer la finale retour en mettant en place le onze et le système de jeu adéquats.

Cependant, nous avons appris que la direction de l’ESS vous a démis de vos fonctions...

(Etonné) Qui vous a dit cela ? Jusqu’au moment où je vous parle, je suis toujours l’entraîneur et personne ne m’a appelé pour me signifier ma mise à l’écart. Je prépare la confrontation contre le WAC le plus normalement du monde.

Source : Site officiel de Sétif

"« Il n’y a pas de tension particulière, précisait hier, Philippe Montanier. On voulait faire une semaine dans la bonne humeur et la sérénité afin d’arriver à Brest dans les meilleures conditions. La première partie s’est bien passée, on verra pour la suite demain soir sur le terrain. »
L’entraîneur boulonnais sait cependant que ce ne sera pas un match facile, même si Brest est assuré de se maintenir depuis plusieurs matchs déjà : « C’est l’équipe la plus en forme sur les six derniers matchs. Ils ont une envie folle de terminer à la cinquième place, devant leur public en plus. Ce sera donc un match compliqué, mais on y va pour le gagner. Une victoire changerait beaucoup de choses pour nous dans l’optique du maintien. »

Source : La voix du Nord

Promotions
Remontée du club de Synaeghel (Renaix) en Ligue 2, après une année en 3ème division.

Relégations
- En Angleterre, fin de la Premiere League, avec la relégation du club de Sonko (Reading)
- En Belgique, relégation du club de Citony (FC Brussels) en D2.
- Ugur descend en Ligue 3 turque avec Istanbulspor. Mais avec ses nombreux problèmes financiers, il n'est pas évident de que le club reparte.

Autres commentaires
- En Pologne, Swierczewski finit 3ème de son championnat.
- En Turquie, Ozkan a fini par se sauver en finissant 16ème du championnat avec Manisaspor.
- Aux Emirats Arabes Unis, Alain Michel finit 6ème.
- En Belgique, Bartholomé et Carmignani finissent leur championnat avec Virton à la 6ème place, meilleure place du club depuis sa remontée.
 

Héroïque à Amiens mardi soir en demi-finale de la Coupe de France où sa parade décisive dans les ultimes minutes a donné le droit à Paris de disputer sa 10e finale de l’épreuve, Jérôme Alonzo va retrouver l’anonymat du banc samedi soir. A vrai dire, c’était couru d’avance. Le courant positif transmis à ses équipiers par l’ancien portier des Verts ne fera pas infléchir la position de Le Guen, qui a maintenu sa confiance à Landreau contre vents et marées depuis le début de la saison.

>> Jérôme, avez-vous une chance de jouer contre Saint-Étienne, samedi ?

« Aucune. Les choses sont claires avec le coach. Je ne me faisais aucune illusion. Depuis mercredi, je me suis remis dans la peau du remplaçant, avec l’idée de jouer pleinement mon rôle dans le vestiaire pour aider les gars à préparer ce match.

>> On aurait pu penser que votre prestation mardi en coupe vous ouvrirait une porte?

Non, absolument pas. Je n’ai jamais eu cela à l’esprit. Même si pas mal de gens autour de moi m’ont laissé penser que j’aurais pu apporter, ne serait-ce que ponctuellement, quelque chose de plus à cette équipe. Mais le boss, c’est l’entraîneur et c’est lui qui décide.

>> Quelle a été la raison fondamentale de la descente aux enfers du PSG ?

Il n’y en a pas une mais mille. On en est à un point où l’on se dit que même en changeant onze joueurs, on n’est pas sûr que ça marche. Qu’en changeant d’entraîneur tous les mois, on n’est pas certain que ça aille mieux non plus. C’est très, très délicat. Depuis que je suis au PSG, j’ai connu cinq présidents et cinq entraîneurs.

>> Comment expliquez-vous que le PSG soit en passe de remporter les deux coupes nationales alors qu’il a joué sa survie en Ligue 1 durant toute la saison ?

C’est vraiment la saison des paradoxes. C’est plus difficile que facile à vivre parce qu’il y a eu une frustration permanente. Si on est si performants en coupe, ça veut dire qu’à un moment donné, on n’a peut-être pas assez eu la grinta, que l’on n’a pas été assez morts de faim en championnat. La coupe, c’est par définition des matches au couteau et éliminatoires. On se rend compte que c’est là que l’on est les meilleurs. J’ai envie de dire comme samedi. Ce sera un match à élimination directe. Si on le perd, on est quasiment mort. Je peux me tromper mais je serais étonné si nous faisions un mauvais match samedi. Car cette saison, le PSG n’a été très bon qu’au fond du trou, qu’au pied du mur.

>> Et pourquoi donc ?

Parce que la peur t’oblige à un moment donné à te transcender. La peur, c’est quelque chose de sain, de fondamental dans le sport de haut niveau. C’est quelque chose qui est nécessaire à ce PSG-là.

>> Jouer le maintien avec Paris contre des Verts qui disputent un ticket européen, ça fait quoi à l’ancien Stéphanois que vous êtes ?

Tout ce dont je peux rêver, c’est que le PSG se sauve et que Saint-Étienne finisse cinquième. Je ne sais pas comment on peut se débrouiller mais ce serait génial que le Chaudron retrouve la coupe d’Europe.

>> L’ASSE réalise une deuxième partie de saison assez convaincante, à partir notamment de meilleurs résultats à l’extérieur. Cela ajoute-t-il à votre appréhension ?

C’est surtout la superstition qui me fait redouter ce match car depuis qu’elle est remontée en Ligue 1, l’ASSE n’a pas perdu au Parc. Elle fait partie des équipes qui réussissent bien à Paris, comme Lens, Lille, Auxerre.

>> A quoi va ressembler ce match selon vous ?

Honnêtement, je ne crois pas que ce ne sera pas un bon match de football. Je crois beaucoup en la présence de joueurs comme Pauleta,Yepes, Rothen, Camara qui aiment vraiment le maillot du PSG, qui savent ce que représente cet écusson. Ça peut être plus fort que l’envie stéphanoise de ponctuer une saison fabuleuse. Bien sûr, les Verts auront une pression positive. Mais nous, ce qui peut nous sauver, c’est qu’on n’a pas le choix. Ce sera samedi ou c’est fini.

Yves Verrière

Toujours aussi flegmatique même après une victoire ô combien importante à Marseille (2-1), Laurent Blanc a vécu une soirée en deux temps dimanche soir au Vélodrome. L'entraîneur bordelais a d'abord vu son équipe manquer d'ambition en première période et «se mettre en danger toute seule». Recadrés à la mi-temps, les Girondins ont offert grâce notamment à l'entrée de Cavenaghi «plus de percussion» en attaque pour faire basculer la rencontre en leur faveur lors du dernier quart d'heure. Revenu à deux points de Lyon, Bordeaux est plus que jamais en course pour le titre. Et pour Laurent Blanc, l'équipe «la plus sereine» l'emportera.

« Laurent Blanc, votre équipe est revenue de loin...
En effet... Et ce fut un sacré match ! En première période, mon équipe s'est mise en danger toute seule. J'ai trouvé qu'on avait été trop timide notamment dans les trente derniers mètres. Il n'y avait pas assez de percussion pour mettre en difficultés les Marseillais. Et avant la pause, on prend ce but un peu "casquette". Les joueurs étaient assez déçus. Je leur ait dit qu'on n'était pas venu ici pour perdre et que Marseille était bon à prendre. Il fallait passer par les côtés. Mon message a été bien reçu et tout le monde a eu une belle réaction. Notre seconde période a été très bonne. On a su être beaucoup plus percutant offensivement.

La rentrée de Cavenaghi a-t-elle changé la donne ?
Oui et c'était prévu. Mais peut-être pas aussi tôt puisqu'on a eu quelques pépins physiques. On a effectué nos trois changements assez rapidement. C'était risqué, mais il n'y avait pas d'autres choix (NDLR : Ramé et Micoud se sont blessés). On a fini avec Marouane Chamakh en numéro 10. Si un jour on m'avait dit ça, j'aurais peut-être souri. Mais à l'image de toute l'équipe, il a tout donné. Au niveau de la détermination, Bordeaux mérite sa victoire.

Vous mettez ainsi la pression sur Lyon. Le titre reste jouable.
On était venu pour gagner et c'est chose faite. Il reste deux matches, c'est beaucoup et peu à la fois pour récupérer le nombre de points (2) que l'on a en retard sur Lyon. Cela va être difficile mais on va jouer notre carte jusqu'à la fin. Il ne faudra faire aucun faux pas et espérer que Lyon en fasse un. Ce qui n'est pas fait...

Avoir gagné au Vélodrome, est-ce un atout psychologique important ?
Je ne sais pas. Il y a beaucoup de nervosité durant ces dernières journées, et pour toutes les équipes. Beaucoup jouent quelque chose, que ce soit en haut du tableau comme en bas, ou même pour la cinquième place. Marseille a par exemple fait preuve de fébrilité. Cela a été notre cas la semaine dernière contre Nice (0-0). L'équipe qui arrivera à maintenir une certaine confiance dans le jeu finira avec un avantage. A nous donc de bien maîtriser ce dernier match à domicile (contre Sochaux) et ce déplacement à Lens. Mais Lyon doit penser la même chose. La sérénité sera la clé du succès.

Votre équipe en a montré ce soir de la sérénité...
En seconde période, oui. Il était certain que l'on pouvait faire quelque chose. Dès l'entame du match, on a senti les Marseillais peu à l'aise. On avait prévu certaines choses qui se sont déroulées comme on le pensait. Cela prouve que l'on avait bien étudié cette équipe. Mais il manquait cette envie d'aller poser des problèmes et d'aller marquer. Après la pause, dans le domaine offensif, on s'est libérés et on a joué sur nos propres qualités, qui sont très grandes. On a démontré qu'on pouvait mettre en péril la solidité défensive de Marseille.»

Propos recueillis par David MICHEL, au Stade Vélodrome.
Source : L'Equipe

Thierry Gros, l'entraîneur de Manosque, a eu confirmation auprès de la commission supérieure d'appel de la FFF de sa suspension pour 12 matchs de championnat d'interdiction de banc de touche pour propos grossiers et tentative de coup sur officiel.

Source : FFF